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La faune du littoral

La faune du littoral : vulnérable, mais résistante !

Le littoral, ou rivage, correspond à la zone soumise au déferlement des vagues et au va-et-vient des marées. À marée basse, il laisse apparaître les fonds marins qui sont normalement recouverts d’eau à marée haute. Les habitants des rivages multiplient les stratégies non seulement pour se cacher des prédateurs, mais aussi pour résister aux vagues et aux marées qui les submergent puis les assèchent tour à tour. Sur les côtes sablonneuses, les animaux se cachent dans le sable humide. Sur les côtes rocheuses, algues et animaux se cramponnent à la pierre ou se cachent sous celle-ci. Le rivage est peuplé de crustacés et de mollusques aux coquilles multicolores, mais aussi d’une multitude d’oiseaux marins qui pataugent à la recherche de nourriture. C’est un milieu de vie fragile, vulnérable aux agressions liées aux activités humaines telles que les déversements de pétrole, la pollution, l’étalement des villes ainsi que la construction d’industries et de stations touristiques.


Les fermes marines

Les fermes marines sont des enclos installés dans les eaux côtières, où sont élevés des organismes marins. Les saumons et les crevettes sont les principaux animaux d’élevages marins. En outre, la majorité des huîtres et des moules que l’on consomme grandissent dans des paniers, sur des cordes ou des piquets de bois installés près du rivage. Les fermes marines ont de nombreux avantages. Par exemple, elles préviennent l’épuisement des populations sauvages provoqué par la surpêche. Toutefois, elles présentent aussi des inconvénients, car elles polluent et détruisent certains écosystèmes côtiers. Dans de nombreux pays tropicaux, on a détruit des mangroves pour installer des enclos à poissons ou à crevettes..

Les littorines

D’innombrables littorines peuplent les côtes rocheuses. Ces petits mollusques à la coquille spiralée et colorée se déplacent en rampant sur leur pied unique, se nourrissant des algues fixées aux parois des rochers. Également appelées bigorneaux, les littorines sont consommées un peu partout dans le monde.


La balane

La balane

Les balanes sont de petits crustacés qui vivent accrochés aux rochers, aux coques de bateaux et même au corps d’autres animaux, comme les baleines. Nombreuses sur le littoral, elles se comptent parfois par millions au kilomètre carré ! À marée haute, les balanes se nourrissent d’organismes microscopiques en suspension dans l’eau. À marée basse, l’orifice situé au sommet de l’animal se referme en capturant un peu d’eau, ce qui évite aux balanes de se dessécher.


L’arénicole des pêcheurs

L’arénicole des pêcheurs

L’arénicole vit enfouie dans le sable du littoral, où elle creuse une galerie en forme de « U ». Ce ver atteint une vingtaine de centimètres de long et se nourrit de minuscules organismes contenus dans le sable environnant. Il rejette les restes de sa digestion à l’entrée de son abri, ce qui crée de curieux petits amoncellements en forme de serpentins, visible à marée basse. Les arénicoles sont très appréciées des pêcheurs, qui s’en servent comme appâts.


Le poisson-pierre

Le poisson-pierre

Le poisson-pierre habite les récifs et les lagons peu profonds des mers tropicales, où il demeure immobile, recouvert d’algues et camouflé parmi les pierres. Ce poisson dont la taille atteint 40 cm possède une large gueule qui lui permet de gober ses proies, des crevettes et des poissons, à une vitesse foudroyante ! Sa nageoire dorsale est dotée d’épines reliées à des glandes à venin, qui font de lui le poisson le plus venimeux du monde.


Le ver serpule

Le ver serpule

Le ver serpule vit dans un tube protecteur long d’une dizaine de centimètres, fixé dans les faibles profondeurs marines. À marée haute, ce ver sort ses tentacules, qui forment un joli plumeau, et filtre le plancton pour se nourrir. À marée basse, il se retire dans son tube calcaire, qu’il a lui-même construit, et l’obstrue avec un tentacule aplati pour éviter le dessèchement.


Les moules

Les moules

Les moules vivent en colonies sur les rochers côtiers. Pour résister au déferlement des vagues, elles sont serrées les unes contre les autres, fixées aux rochers grâce à des filaments solides appelés byssus. À marée basse, ces mollusques bivalves ferment leur double coquille complètement afin de conserver l’humidité indispensable à leur survie.


La coque

La coque

Enfouie dans les fonds sablonneux, la coque laisse sortir deux tubes, appelés siphons, qui lui permettent de respirer et de filtrer le plancton dont elle se nourrit. Ce mollusque bivalve se sert aussi de ses siphons comme d’un périscope, pour surveiller son environnement tout en restant enfoui, à l’abri des prédateurs.


Le crabe

Le crabe

Le crabe est un crustacé possédant cinq paires de pattes, dont la première est modifiée pour former des pinces coupantes. Ces pattes peuvent repousser si elles sont arrachées ! Il existe des milliers d’espèces de crabes dont certaines vivent sur terre et dans les eaux douces. À marée basse, de nombreux crabes du littoral se cachent sous les pierres ou les algues humides, ou encore dans les cuvettes d’eau laissées par la marée. Selon l’espèce et l’environnement, les crabes peuvent se nourrir d’algues, de débris d’animaux ou de plantes, ou encore de divers organismes, vivants ou morts.


Le bernard-l’ermite

Le bernard-l’ermite

Contrairement au crabe, le bernard-l’ermite a un abdomen mou dépourvu de carapace. Pour se protéger, ce crustacé se glisse dans une coquille vide et se déplace en la traînant sur son dos. À mesure qu’il grandit, le bernard-l’ermite doit trouver de nouvelles demeures, plus spacieuses.



L’huîtrier pie

L’huîtrier pie

Peu de coquillages résistent à l’huîtrier pie ! Le long bec mince de cet oiseau côtier est spécialement conçu pour ouvrir les coques et les moules. En insérant son extrémité aiguisée dans l’ouverture d’une coquille, l’oiseau l’ouvre d’un coup sec pour dévorer ensuite la partie molle du mollusque cachée à l’intérieur.


Le goéland

Le goéland

Il existe une trentaine d’espèces de goélands. L’envergure des ailes des plus grandes espèces peut dépasser 1,5 m ! Pour se nourrir, ces oiseaux côtiers omnivores cherchent parfois les coquillages cachés entre les rochers ou apparaissant à marée basse. Ils les saisissent avec leur bec, s’envolent, puis les laissent tomber de haut pour que la coquille se casse sur la roche. Il ne leur reste plus, ensuite, qu’à aller dévorer la partie molle du mollusque, qui se trouve à l’intérieur.


Voir aussi :

Dans le dictionnaire visuel :

Dans les capsules encyclopédiques De Visu :

Dans le blogue ikonet :

Dans les jeux ikonet :